ACCES: Rejoignez le sommet des Barres de cuers par la pas de Truebis
au dessus de Belgentier, ce qui nécessitera un bon poussage, mais en
contrepartie, vous aurez le loisir de rouler en crête (au bord de la
falaise...) et d'amirer le paysage.
Deuxième solution: grimpez aux Barres à l'autre extrémité, par le col de la
bigue, rejoignez la centrale électrique, puis remontez en crête au pas de
Riquier. Le départ de la DH est à 50m!
DESCRIPTION: La trace est presque invisible et personne
n'imaginerait qu'un tel sentier démarre à cet endroit. Il commence par une
portion plutôt technique avec un enchainement de marches calcaires à enrouler.
La trace est très étroite, il faut parfois placer un coup de pédale entre deux
rocs, gérer du dévers. Ici c'est du chirurgical, objectif " no foot ".
Enfin
le premier pierrier, tranquille, on ne fait que traverser. Un deuxième avec
entrée en épingle, pas facile, mais sans danger. Et le dernier, grosse pente en
sortie. "Heu, t'es sûr qu'on peut s'arrêter en bas?" Grosse montée d'adré, tout
en glisse! yhé baby!
Le sentier s'élargit un chouia. Maintenant c'est droit dans l'pentu. Il
serpente à n'en plus finir dans les buissons. Quelques petites marches et
épingles un peu plus tendues corsent de ci de là la descente, mais tout reste
fluide est plaisant. Les plaquettes vont rendre l'âme? Elles n'ont aucun
répit.
Ouf la pente s'adoucit. On rentre dans le sous-bois. Le single est
magnifique, propre, recouvert de brindilles. On reste concentré, car même s'il
est désormais possible de relâcher un peu les freins, gare aux arbres qui
frottent bien souvent sur le cintre!
Une dernière portion plein gaz et on débouche sur la DFCI au jas de Minjaud.
Le palpitant dans le rouge, il n'y a pas eu une seconde de repos. Des images
plein la tête comme si on avait ridé une éternité. En fait, vous avez démarré il
ya moins de cinq minutes. Einstein avait raison, le temps est une dimension
variable comme une autre!
Débarrassez-vous des protecs, il va falloir pédaler une petite dizaine de
minutes pour rejoindre la deuxième section.
Pas facile de trouver le départ de cette seconde portion, seul un petit kern
matérialise le début du sentier. GPS indispensable.
On démarre doucement en zigzag dans les oliviers, puis deux petits passages
de restanques un peut trial, une section de petites marches en sous bois.
Traversez le ruisseau, et lâchez les freins!
Ici, changement de programme, c'est plein gaz! Ouf, ça défile. Pourtant la
trace n'est pas plus large que trois pneus. On se fait un peu peur dans les
courbes, car de belles pavasses jonchent le sentier de part et d'autre. Il faut
rester vigilant !
Le single débouche sur une petite piste 4x4 puis un peu plus bas sur la
route.
On lève les yeux pour admirer la barre rocheuse, il y a une demi-heure on
était là haut!!!